Energies renouvelables : Maroc, hub d’énergies vertes des deux rives de la Méditerranée

Publié le par Thierry Téné

Avec le développement économique et la croissance économique, les besoins énergétiques vont continuer à croitre au Maroc. C’est également le cas pour l’ensemble des pays de l’Afrique du Nord.

 

Au nord de la méditerranée, l’Union Européenne s’est fixé un objectif ambitieux de 20 % d’énergie renouvelable en 2020. Il ne sera pas atteint sans importation d’énergie renouvelable en provenance notamment de la rive sud.

 

Jusqu’ici la plupart des rapports sur les énergies vertes en Méditerranée étaient des études technico-économiques. Grâce au financement de l’Union Européen, le Forum Euroméditérranéen des Instituts de Sciences Economiques (FEMISE) vient de publier une étude socio-économique sur l’impact des plans solaires méditerranéen et marocain sur la croissance du PIB et la création d’emploi au Maroc.

 

Intitulé « Energies renouvelables et développement durable en Méditerranée : le Maroc et le plan solaire méditerranéen (PSM) », cette étude démontre qu’en se positionnant comme le hub d’énergies vertes de la sous-région, le Maroc peut impulser croissance du PIB et création d’emplois.

 

Dans les scénarios proposés, l’impact économique sur le PIB varie de 1,17% à 1,9% en fin de période (2040), avec une amélioration de l’emploi à plein temps (effets directs et indirects) allant de 1,5 à 2,4 millions d’emplois. 

D’après les experts du FEMISE, l’alternative générant d’avantage de valeur ajoutée  en % du PIB et la croissance de l’emploi est l’installation d’éoliennes, quel que soit le cadre des exportations et des importations  envisagé. Evidemment, cette conclusion est liée à la capacité actuelle du Maroc pour construire et installer des éoliennes. L’industrie marocaine, étant assez avancée  dans cette technologie, permet au pays d’être un exportateur important dès à présent, conclut le FEMISE.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article