Au sein des BRICS, l’Afrique du Sud se positionne sur l’agriculture et le changement climatique
L’Afrique du Sud qui vient d’intégrer le club fermé des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) compte utiliser son rôle au sein de ce club fermé des pays émergents pour faire du lobbying sur l’agriculture et le changement climatique. Sur ce dernier point, le pays de Nelson Mandela qui accueillera en fin d’année la 17 ième Conférence des Parties (COP) sur le changement climatique, souhaite prendre le leadership au sein des BRICS sur cette question. De passage au Forum Economique de Davos, le Président Jacob Zuma a profité de ses entretiens avec le Président Mexicain dont le pays a abrité la dernière COP 16 ainsi que d’autres décideurs mondiaux pour préparer cette Conférence de haut niveau qui se tiendra à Durban. Les autorités sud-africaines espèrent que la COP 17 donnera l’occasion à l’Afrique d’attirer l’attention sur les effets du changement climatique sur le continent et le Tiers Monde. La participation de l’Afrique du Sud à sa première réunion des BRICS lors de la prochaine rencontre qui aura lieu en Chine est dont très attendue. L’attente est d’autant plus grande qu’en plus du changement climatique, le pays s’est positionné sur l’agriculture dont la flambée des cours et les soulèvements populaires contre la vie chère donne des sueurs aux décideurs politiques africains. Rob Davies, Ministre du Commerce et de l’industrie a d’ailleurs indiqué il y a deux semaines que l’Afrique du Sud saisirait l’occasion de sa participation aux BRICS pour promouvoir un système commercial agricole équitable. Rendez-vous en avril pour juger cette promesse. Par ailleurs, l’Afrique du Sud qui a organisé en mai 2010, le Green Economy Summit le plus important de l’Afrique pourrait mobiliser les autres membres du BRICS pour le développement de l’économie verte sur le continent.
NB : Article paru dans l’hebdomadaire économique Les Afriques.
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